Définition de DBOUTONN, E

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : a-mê-re-man

DÉFINITIONS

1
Avec amertume. Il ne s'emploie qu'au figuré. Regretter amèrement.
Je pleurais amèrement en vous écrivant
de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ dans 42

HISTORIQUE

1
XIIe s.
E Fenenna iço li turna à repruce, e acoustuméement l'en atarjout, e amerement rampodnout
dans Rois, 3
Por ceu plorerent li engele de paix amerement, et si disoient....
de ST. BERN. dans 547
2
XVe s.
Ce bon orfevre avoit un serviteur qui estoit amoureux et jaloux tres amerement de sa dame
de LOUIS XI dans Nouv. LXXXV
Si commença à soi desmen ter et crier plus amerement que devant
de ID. dans ib. 98
3
XVIe s.
Or est ma cruelle ennemie Vengée bien amerement
de Clément MAROT dans II, 243
Ce que le roy ayant entendu, s'en aigrit et courroucea si amerement, qu'il commanda incontinent que l'on luy tranchast la teste
de Jacques AMYOT dans Artax. 18

ÉTYMOLOGIE

1
Amère, au féminin, et ment ; provenç. amaramen ; ital. amaramente.

Synonymes de AMÈREMENT

Termes proches de AMÈREMENT